Pour rappeler ce qui a été déjà dit,
notre beau Mâtin est le résultat de
toute une série de sélections qui
ont su traverser nos siècles
d’histoire. Même s' il est arrivé
parfois que la tradition se sente
oubliée, le Mythe persiste et
croise sans aucun doute le destin
de nos plus grands hommes.
Avec l’Art Sumérien 2000 ans
av. J.C. on découvre ci-contre
une femelle de molosse en train
d’allaiter (Chicago Museum of
Art).
C’est plus tard avec l’Art
Assyrien comme le souligne P.
Scanziani que le «Puissant Matin
tibétain géniteur du chien des
Assyriens, du grand chien
d’Epire, du Molosse romain»
était né. Des représentations
Assyro-babyloniennes retrouvées
à Ninive et à Nimrod sont alors
célèbres.
Ci-contre la situle de Nimrod
(British Museum, Londres)
montrant un chien relativement
important à coté d’un homme
tenant une dague à la main.
Ci-contre une autre scène
représentant des molosses en train
de chasser l’onagre, un
mammifère ressemblant à un âne
domestique. Une autre montre des
chasseurs escortés de molosses
partent pour une battue (British
Museum, Londres).
Le chien paraît avoir des
dimensions importantes (entre 80
et 90 cm). Son museau est
profond avec un stop assez
marqué et un profil arrondi. Le
thorax est profond, l’ossature est
forte, les angulations du postérieur
ouvertes et la croupe peu inclinée.
On notera les rides dessinant le
crane de l’animal dont l’une
descend depuis l’angle externe
de l’œil jusqu’à la commissure
des lèvres, comme chez «notre
Matin Napolitain». Après la chute
de l’empire Assyrien, ce molosse
continuera à etre utilisé pour la
chasse et la guerre |