Standard du Màtin de Naples

	Sign In Sign-Up

Standard

La première ébauche de standard remonte à l’année 1946. C’est en 1949 qu’il servira réellement de base à la reconnaissance de la race. En 1989 le texte sera très précis sur beaucoup de points :

               - Volume et forme du crâne,

               - hauteur et longueur du tronc, pied,

               - rapport crâne-museau : 5/2,

               - mandibule très robuste au profil incurvé,

               - les sujets aux oreilles taillées très court formant un triangle presque équilatéral étaient acceptés et que la queue devait être robuste et légèrement mince vers la pointe, avec une longueur atteignant l’articulation fémoro-tibiale. Ce standard restera en vigueur jusqu’aux années soixante qui était la SIM (Société italienne du Mâtin) et qui deviendra la SAMN (Société italienne des amateurs du Mâtin napolitain) qui décidera alors de mettre à jour le standard avec des mesures plus précises. Cependant, la confusion fût très importante à cette époque. On décidera alors d’établir un schéma commun dans tous les pays membres. Le nouveau standard du Mâtin napolitain vit le jour en 1989. C’est en 1990 qu’il fit enfin prêt avec beaucoup de heurts. En fait ce qu’il en résulte c’est que le type et l’expression d’un chien dépendent de différents petits détails qui permettent de distinguer un Mâtin napolitain d’un Mastiff ou d’un Danois. Aujourd’hui, la dernière publication du standard en vigueur date du 27 novembre 1989.

Son pays d’origine est l’Italie, c’est un chien de protection et de garde, et sa classification FCI est du groupe II ; section II ; chien de type Mâtin.

LE STANDARD

Le Mâtin napolitain est un chien de grandes dimensions. La hauteur au garrot est de 65 à 75 cm pour les mâles et de 60 à 68 cm pour les femelles. La longueur du tronc dépasse de 10 % la hauteur au garrot. La longueur totale de la tête est égale au 3/10 de la hauteur au garrot. Le rapport crâne/museau est de 2 à 1. Ce chien à un caractère ferme et loyal, il n’est pas agressif ou mordant sans raison. Il est protecteur de la propriété et de ses habitants, il est toujours vigilant, intelligent, noble et majestueux.

TETE

La tête est courte et massive, avec un crâne large au niveau des arcades zygomatiques. Sa longueur atteint environ les 23/10 de la hauteur au garrot. La peau abondante forme des rides et des plis dont la plus typique et le mieux marqué part de l’angle externe de la paupière pour descendre jusqu’à l’angle labial. L’axe longitudinal supérieur du crâne est parallèle à celui du museau.

REGION CRANIENNE

Le crâne est large, plat surtout entre les oreilles et légèrement convexe dans sa partie antérieure. Les arcades zygomatiques sont très proéminentes, mais avec des muscles plats. La largeur bizygomatique dépasse de moitié la longueur de la tête. Les sinus fontaux sont très développés, l’apophyse occipitale est à peine soulignée.

REGION FACIALE

TRUFFE :

Placée dans le prolongement du chanfrein, elle ne doit pas déborder sur la ligne verticale antérieure des lèvres. Elle doit être volumineuse, avec de grandes narines largement ouvertes. Sa couleur est fonction de la robe : noire chez les sujets noirs, gris-brun foncé chez les autres et marron lorsque la robe est couleur acajou.

MUSEAU :

Il est très large et haut. Sa longueur correspond à celle du chanfrein et doit être égale à celle du chanfrein et doit être égale au tiers de la longueur de la tête. Ses faces latérales sont parallèles entre elles de sorte que, vu de face, il paraît presque carré.

LEVRES :

Elles sont charnues et épaisses. Vues de face, les lèvres supérieures forment à leur point de rencontre un «V» renversé. Elles déterminent le profil inférieur latéral du museau. Leur partie la plus basse est la commissure labiale, avec des muqueuses visibles situées à la verticale de l’angle externe de l’œil.

MACHOIRES :

Elles sont puissantes, avec des os robustes et des arcades dentaires qui s’adaptent parfaitement. La mandibule doit être bien développée en largeur et pourvue d’incisives correctement alignées.

DENTS :

Elles sont blanches, bien développées, correctement alignées et en nombre complet. La face interne des incisives supérieures (fermeture en ciseaux).

YEUX :

Situés sur le même plan frontal, ils sont bien écartés l’un de l’autre. L’ouverture palpébrale est presque ronde. Le globe oculaire est légèrement enfoncé. La couleur de l’iris est fonction de celle de la robe.

OREILLES :

Elles sont petites par rapport au format du chien. De forme triangulaire, elles sont situées au-dessus de l’arcade zygomatique. Si elles sont entières, elles sont plates et touchent la joue. Si elles sont amputées, elles forment un triangle à peu près équilatéral.

COU :

Profil : le profil supérieur est légèrement convexe.

Longueur : elle est d’environ 2,8/10 de la hauteur du garrot.

Forme : en forme de tronc conique et bien musclé. A mi-hauteur, son périmètre est égale à environ 8/10 de la hauteur au garrot.

Peau : le bord inférieur du cou est riche en peau lâche. Celle-ci forme un double fanon bien divisé mais peu fourni, qui va de la mâchoire inférieure au poitrail.

TRONC :

La longueur du tronc dépasse de 10 % la hauteur du garrot.

Ligne supérieure : elle est droite ; le garrot est large, long et pas très haut.

Dos : Il est large. Sa longueur est à peu près égale à 1/3 de la hauteur au garrot. La région lombaire doit bien se fondre avec le dos grâce à une musculature bien développée en largeur. La cage thoracique est large ; les côtes sont longues et bien cintrées. La circonférence du thorax dépasse de 1/4 la hauteur au garrot.

Croupe : elle est large, robuste et bien musclée. Mesurée au niveau du coxal, son obliquité par rapport à l’horizontale est d’environ 30 degrés. Sa longueur est égale à 3/10 de la hauteur au garrot. Les hanches sont saillantes au point d’atteindre la ligne supérieure lombaire.

Poitrine : elles est large, ouverte, avec des muscles pectoraux très développés. Sa largeur, en rapport direct avec celle du thorax, atteint 40-45 % de la hauteur au garrot. Le manubrium sternal se situe au niveau de l’extrémité de l’articulation scapulo-humérale.

QUEUE :

Large et grosse à sa racine, elle est robuste et s’amincit légèrement vers son extrémité. En longueur, elle atteint l’articulation du jarret. Elle est amputée aux 2/3 environ de sa longueur. Lorsque le chien est au repos, elle est pendante et «en cimeterre» ; lorsqu’il est en mouvement, elle se relève à l’horizontale ou un peu plus haut que le dos.

MEMBRES ANTERIEURS :

Dans l’ensemble, vus de profil et de face, ils sont verticaux avec une solide ossature proportionnée au format du chien.

Epaules : leur longueur est égale à environ 3/10 de la hauteur au garrot avec une obliquité de 50 à 60 degrés sur l’horizontale. La musculature est bien développée, avec des muscles longs et bien distincts. L’angle de l’articulation scapulo-humérale est de 105 à 115 degrés.

Bras : il mesure environ 30 % de la hauteur au garrot. Son obliquité sur l’horizontale est de 55 à 60 degrés. Il est pourvu de puissants muscles.

Coudes : couverts d’une peau abondante et lâche, il ne sont pas trop serrés contre la paroi thoracique.

Avant-bras : presque aussi long que le bras et parfaitement vertical, il est doté d’une ossature solide et d’une musculature sèche et bien développée.

Carpe : située sur la ligne verticale de l’avant-bras, il est large, sec et lisse.

Métacarpe : il est plat et prolonge la ligne verticale de l’avant-bras, son inclinaison sur l’horizontale est d’environ 70 à 75 degrés. Sa longueur est égale à environ 1/6 de la longueur du membre du sol jusqu’au coude.

Pied : il est rond et volumineux, avec des doigts cambrés et bien serrés. Les coussinets plantaires sont secs, durs et bien pigmentés. Les ongles sont forts, recourbés et de teinte foncée.

MEMBRES POSTERIEURS :

Dans l’ensemble, ils doivent être puissants et robustes, proportionnés au format du chien et capables d’assurer l’impulsion voulue lorsque celui-ci est en mouvement.

Cuisse : sa longueur est égale à 1/3 de la hauteur au garrot. Son inclinaison sur l’horizontale est de 60 degrés. Elle est large, avec des muscles gros, saillants et bien séparés. Le fémur et le coxal forment un angle de 90 degrés.

Jambe : d’une longueur un peu inférieure à celle de la cuisse et d’une inclinaison de 50 à 55 degrés, elle est dotée d’une forte ossature et d’une musculature bien visible.

Jarret : très long par rapport à la longueur de la jambe, sa longueur est d’environ 2,5/10 de la hauteur au garrot. L’articulation tibio-tarsienne forme un angle de 140 à 145 degrés.

Métatarse : robuste et sec, sa forme est presque cylindrique. Parfaitement d’aplomb, sa longueur est d’environ 1/4 de la hauteur au garrot. D’éventuels ergots doivent être éliminés.

Pied : plus petit que l’antérieur, rond, avec des doigts serrés. Coussinets plantaires secs, durs et pigmentés. Ongles forts, recourbés et de teinte foncée.

ALLURES :

Elles constituent l’une des caractéristiques typique de la race. Au pas, l’allure de type félin est lente et semblable à celle de l’ours. Au trot, on observe une forte poussée des postérieurs et une bonne allonge des antérieurs. Le chien galope rarement ; il préfère le pas ou le trop. L’amble est toléré.

z

PEAU :

Elle est épaisse, abondante et lâche sur tout le corps, surtout sur la tête où elle dessine de nombreux plis et de rides et au bord inférieur du cou où elle forme un double fanon.

ROBE :

Poil : court, dur et serré, il est partout d’une longueur égale et uniformément lisse. Il est fin et mesure au maximum 1,5 cm. Il ne doit présenter aucune trace de frange.

Couleur : les couleurs préférées sont le gris, le gris-plomb et le noir (avec parfois de petites tâches blanches au poitrail et au bout des doigts), ainsi que les couleurs acajou, fauve et fauve intense (cerf). Toutes les robes peuvent êtres bringées. On tolère les teintes noisette, gris-tourterelle et isabelle.

TAILLE ET POIDS :

Hauteur au garrot : mâles : 65-75 cm ; femelles : 60-68 cm. On tolère 2 cm en plus ou en moins.

Poids : mâles : 60-70 kg ; femelles : 50-60 kg.

Nota bene

Les sujets mâles doivent avoir deux testicules qui soient d’apparence normale et complètement descendus dans le scrotum.

DEFAUTS

Tout écart par rapport à ce qui précède constitue un défaut qui doit être pénalisé en fonction de sa gravité et de son extension.

Défauts graves : prognathisme supérieur ; queue en trompette, taille supérieurs ou inférieures aux limites admises.

Défauts éliminatoires : égognathisme, convergence ou divergence accentuée des axes cranio-faciaux, chanfrein concave, convexe ou très busqué, dépigmentation totale de la truffe, oeil vairon, dépigmentation totale des deux bords des paupières, strabisme, absence de rides, de plis ou de fanon, monorchidie, cryptorchidie, brachyourie congénitale ou artificielle, taches blanches très étendues, marques blanches à la tête.

Selon la version italienne du standard, la conformation générale du Mâtin est celle d’un «lourd brachymorphe». Le sujet idéal doit avoir une apparence très frappante sur la plan de la masse, du poids et de la force. En fait, il doit impressionner.

Tout le standard cité ici vient des éditions de Vecchi G. VANDONI.

[HistoHistoire] [Standard] [Lignée]